Révision de la doctrine szondienne des pulsions

1.Le problème structural de la  Schicksalsanalyse.

La théorie szondienne, dans sa version originale, soulève inévitablement le scepticisme sur plusieurs points, en particulier sur la thèse selon laquelle l’hérédité psychique reposerait sur huit paires de gènes allèles. Chacun sait combien cette thèse apparaît invraisemblable au regard des conceptions de la génétique moderne.

Accorder crédit malgré tout à la théorie szondienne suppose qu’on la perçoive et qu’on l’aborde sous un jour nouveau et que l’on en fonde la validité sur d’autres arguments.

C’est là précisément que réside l’originalité de la démarche de Jacques Schotte. L’abord original par lequel il a entrepris d’explorer la Schicksalsanalyse a été exposé pour la première fois dans l’article intitulé : « Notice pour introduire le problème structural de la Schicksalsanalyse », paru en 1964, et rédigé à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de Szondi.[i]

Schotte met entre parenthèses les lacunes, contradictions, préjugés et invraisemblances qui pullulent dans la théorie génique de Szondi et considère le schéma pulsionnel comme une structure , ce que Szondi avait fait le premier sans doute, mais sans vraiment se soucier de la justification épistémologique de son point de vue effectivement structural. En procédant de la sorte, Schotte renverse les termes du problème ; il se demande : de quoi le schéma pulsionnel est-il l’expression ? On verra que la réponse ne s’exprime pas en termes de gènes, mais en termes de catégories existentielles.  Mais il faut d’abord parcourir la « Notice » pour seulement commencer à le découvrir.

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