Séminaire de Marc Ledoux - Elne - juin 2018

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  7. Reprise de la théorie pulsionnelle de Szondi

Marc reprend différents éléments qui sont à l’origine de la théorie pulsionnelle szondienne, notamment en évoquant la biographie tragique de Szondi, sa déportation en camp de concentration et en examinant comment il a utilisé les apports freudiens en mettant en rapport les concepts de choix (la mort, l’amitié, la maladie, l’amour et la profession) dans les généalogies et le destin.

Comment utiliser la notion de choix/contrainte ou choix/liberté dans notre pratique thérapeutique ? « …comme le dit Von Wiezsäcker, ne te bats pas contre un symptôme, cela ne sert à rien, mais essaye d’en faire autre chose… c’est l’opérotropisme »

Familier avec l’ancien testament car son père était rabbin, Szondi a utilisé les grandes figures de l’histoire biblique, Moïse et Caïn.
« … le tableau du test de Szondi n’est que le raccourci pour donner une forme scientifique de ces choix/contrainte, choix/liberté… »

C’est Jacques Schotte qui a articulé le tableau des pulsions et qui explique dans la notice (Notice pour introduire le problème structural de la Schickalsanalyse dans « Szondi avec Freud ») qu’il faut passer de la classe nosologique à la catégorie humaine :
« … être bien dans sa peau, dit Freud, c’est une dialectique entre aimer et travailler, c’est un rapport entre être névrosé et être psychotique, cela veut dire avoir suffisamment les pieds sur terre mais aussi quand même avoir une certaine créativité … … quand on chemine, on choisit comment et avec qui être accompagné, eh bien on peut peut-être vivre sans être tout le temps pris par ce contraste entre la contrainte et la transcendance… »
…dans la partie droite du tableau du test, c’est la psychiatrie lourde, les vecteurs C et Sch, ce sont ceux qui ont besoin de l’hôpital psychiatrique dont s’occupait Jung, alors que la partie gauche du tableau, les vecteurs S et P, ce sont les gens qui vont chez SIgmund, dans son cabinet, ce sont les gens qui peuvent se débrouiller tout seuls…

Marc reprend ensuite le vecteur P, l’articulation entre l’épilepsie (l’interdit de tuer) et l’hystérie (l’interdit de l’inceste), cette confrontation à la loi, assumer l’interdit de l’inceste qui permet la différenciation dans les générations.
Puis le vecteur Sch, l’être et l’avoir, le p paranoïde participatif et le k catatonique : … la maladie schizophrénique est la maladie du Ich, difficile à traduire, on le traduit par Je. … dans la vie humaine quelle est cette dimension de la personne ?… qui suis-je confronté avec ce choix de l’amour et du travail ?… au lieu de pouvoir être quelqu’un, j’ai la possibilité d’être pu… ce n’est pas moi qui me fait, c’est l’autre qui me fait… le miracle de la vie, c’est le p. p, c’est être ouvert.
Sortir quelqu’un de l’isolement… .participer à l’ouvert du monde, c’est extrêmement compliqué. Tout notre travail, c’est quoi inventer pour que les gens puissent participer… c’est notre travail et c’est la dimension la plus profonde… Passer de l’isolement, de l’esseulement à la capacité to be alone, d’être seul, de se faire seul avec l’autre. Et k, c’est toute la thématique du corps… k, c’est avoir, avoir quelque chose, avoir un corps, le ressentir et l’habiter…

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